BERTHE, CAMILLE, FRIDA, TAMARA, SONIA, MARIE, ARTEMISIA, SUZANNE ET LES FEMMES PEINTRES…..

Pinceaux-DoroT-fev14
« Pinceaux – Atelier de Doro.T »

Que des hommes m’aient aimée, soit.
Je veux être aimée des hommes qui ne m’auront jamais vue,
qui demeureront à rêver et à m’imaginer devant un carré de toile où, avec mes couleurs, j’aurais laissé un peu d’âme.

Marie-Clémentine Valade dit Suzanne Valadon (1865-1938)

GALERIE Doro.T – AOÛT 2013 – GORDES

Un peu de nouvelles.. Pour accompagner les sculptures d’Annie Cotterot, j’expose également quelques unes des sculptures en grès de Jeannie Griveau.

PersonnageGrenouille-AnnieCotterotAnnie COTTEROT – Sculpture céramique et raku
Rond de jambe-JGJeannie GRIVEAU – Sculpture en grès noir

Et en plus de mes toiles peintes à l’huile, je peins régulièrement des aquarelles.
La légèreté de cette technique séduit une partie des visiteurs. C’est un petit bout de Provence qui part, transformé par mon dessin et l’aquarelle.

GALERIE DORO.T- SCULPTURES ANNIE COTTEROT

Depuis le 1 août jusque mi-septembre, les sculptures en céramique et raku d’Annie COTTEROT sont exposées à la galerie. Chats et personnages, en rondeur et couleurs, ont transformé l’atmosphère.Je vous invite à les découvrir.. et si vous êtes en balade dans notre beau village de Gordes, venez les voir en vrai !

ChatBlanc-AnnieCotterot

PersonnageSalamandre-AnnieCotterot

ChatBlanc et Cabanon

ETE 2013 – GORDES

Au village, durant tout l’été, il se passe plein de choses, originales, étonnantes, déroutantes, époustouflantes, cocasses. La galerie est située dans une calade très passante. Rue du Four, juste au coin de la pharmacie !
Après la boutique « Arcade » de Françoise où les poteries artisanales sont magnifiques, juste après une boutique « Le Gabouton », où l’on ne peut passer sans craquer sur un chapeau ou une paire d’espadrilles françaises. Presque en face, se situe la galerie de Virginie Robinson et la cave de Richelieu où les objets divers et bijoux fantaisies sont exposés.
Dans ma galerie, les expositions de sculptures se succèdent tous les deux mois. De début août à mi-septembre, Annie Cotterot propose des céramiques et raku. Voir billet plus loin.
Et puis il y a la calade par elle-même. Avec son lot de curieux, de visiteurs, de vacanciers, de baladeurs, d’amateurs. De toutes nationalités, aux langues parfois indécelables.. Et les Chinois ! cette année, ils ont été particulièrement nombreux à venir.
Appareils photos en main, ils regardent peu les boutiques mais beaucoup leurs écrans. Ils se prennent en photos constamment. Les jeunes filles, collant noir ou blanc opaque, chapeaux aux larges bords, robes mousselines rose pâle ou dentelle crochet, petits gants pour protéger la peau du soleil, chaussures… indescriptibles !
Et régulièrement, nous assistons à des mariages-reportages. Les mariés chinois. Grande robe blanche pour elle, costume trop grand pour lui, coiffeuse, accessoiriste, traducteur, chauffeur et photographe, tout ce petit monde suit le cortège de la traine essuyant les pavés usés par les siècles.. Prenant des clichés devant les cartes postales, les portes, les vieux murs.. dans des pauses dignes des années 1930 ! Il y a comme un décalage dans leur époque et la nôtre. Comme des « mises en scène ».

Mariage chinois-1

ATELIERS D’ARTISTES – Mon atelier

Atelier-bric-a-brac-oct13

Atelier Doro.T- coin « outils »

1822 – Quand ils sont jeunes et pauvres, les artistes passent leur temps à chercher un refuge dans les quartiers populaires : mansarde, chambre d’hôtel miteux, appartement délabré, écurie ou garage désaffectés, entrepôt abandonné.

Dans la grange, la chaux se dépose en poudre fine et blanche comme le marbre.
A l’atelier, je dépose de la poudre de marbre sur mes toiles.

Peindre les objets eux-mêmes.
Mais aussi l’espace qui les sépare, l’air qui les baigne, les relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres, leur pesanteur et leur dynamique interne, leur distance avec l’œil du peintre.

Espace de solitude et de recueillement, l’atelier incarne la vie imaginaire du peintre.
Il est l’espace où se déploient les fantasmes de l’artiste, où ses émotions prennent corps.
Il est l’image de ses obsessions, de son désarroi, de son vide ou de son désordre intérieur.
L’atelier engendre l’œuvre et donne vie à la peinture.
(Le Peintre et son atelier de Frédéric Gaussen)

J’ai acheté, aux conditions que je vous ai dites, un lit en fer avec sommier et matelas, une table de nuit, une toilette en fer, des rideaux, quatre chaises, une table et un fauteuil qui est mon seul luxe ; j’ai renoncé au tapis. (J-F BAZILLE)