Sur un grand mur blanc et relativement plane, une grande feuille de papier est tendue.
L’attitude du personnage m’évoque une posture de tranquillité, de calme et je l’appellerai donc « Zénitude ». Le mot me plait bien.
Le visage m’importe peu, c’est la position des bras, de la jambe repliée, et le vêtement, qui m’intéressent ; le tout vu comme une esquisse. Premier d’une série que je pense faire sur des personnages.
L’inconvénient de la chose : comment encadrer ensuite ? Là aussi, quelques idées. Pour l’instant, je dessine et je peins. Le reste… on verra plus tard.
Outils : fusain compressé – pastels tendres – encres – vernis et une bonne dose d’assurance.
Le dessin, l’approche de la construction, des valeurs faites, j’ai tout nettoyé et replacé corbeille du chat, ses jouets et sa peluche.. Puis j’ai attendu plusieurs jours pour sentir l’inspiration, sachant que ce n’était pas abouti, qu’il manquait quelque chose. Je n’étais pas satisfaite. Sur le passage pour aller peindre devant le chevalet, ce dessin est très souvent sous mes yeux, en présence constante. A me narguer ! Puis quelques jours plus tard..
Être autant droitier que gaucher ou vice versa ..
Terminé.
L’ensemble est terminé. Je tique un peu sur la construction par exemple. Visage, cheveux très foncés.. mais il est trop tard pour rectifier. Alors cette expérience semi-satisfaisante me servira pour les prochaines à venir.
Quel bel exemple, OSER!!!
Quel beau travail…
Merci
Si on n’ose pas.. mieux vaut aller faire une bonne marche à la campagne, s’aérer les poumons, respirer à fond et se dire : « allez, j’y vais ! j’essaie et après on verra bien ! ». Bise 😉
Vous avez raison d’oser, je suis fan de votre peinture !!
Je suis peintre très amateur, et ne me laisse pas assez aller!!
Je suis tjrs dans le doute, mais ne me lasse pas pour autant de peintre !c’est devenu ma passion. Continuez à me faire rêver . Eliane
Avancer, toujours et toujours dans le doute. Ça ne nous lâche pas mais c’est cela qui nous fait aller vers l’avant.
Merci Eliane
j’aime !
ce vague, il laisse à supposer tout le reste … ce qui crée un lien entre la création et le regard …
amitié .
Moi qui ne sais pas créer, je suis béate devant ceci ! Une chose me trouble cependant : je n’y vois pas le visage dont tu parles, mais je suis tentée d’imaginer le dessus d’un chapeau (par exemple). Donne-moi la clé pour que j’affute mon regard et que je puisse mettre tout cela en ordre dans ma tête…
Gwen
Gwen, qu’il est bon de te retrouver là ! le visage de mon dessin, est vide. C’est une face sans visage. Non pas de chapeau. Le visage (contour) est encadré sur le côté d’une chevelure noire, longue et ondulée. J’ai surtout souhaité appuyer l’attention sur la position du personnage et son vêtement. Mais c’était juste un essai ou une « mise en mains » ! à bientôt (que fais-tu comme voyage en ce moment ?)
On est rien devant une toile. C’est bon par moment d’être appelée petite. C’est ce que me swing ce tableau. Vous avez eu raison sur l’assurance, c’est plus élogieux qu’un défi. On peut toujours y revenir, il y a toujours un moment où le mouvement en musique se prolonge. Un silence. Et vous, petit maître zen, sauriez-vous peindre ce silence venant après l’orchestre ?
Aurélie, pour apprendre en ces moments d’hiver, le piano, je comprends oh combien ce qu’un silence veut dire. Il doit être placé au bon moment et tout silence qu’il est, son importance est capitale. En peinture, je pense que le silence est la continuité évidente d’une concentration devenue transparente tant elle est intense. Son silence est comme une présence. Indispensable dans la complicité qui se crée entre le peintre et sa toile. Et l’histoire qu’elle raconte. Parfois malgré lui, mais c’est cela la magie !